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Pendant trois ans j’ai construit une équipe soudée avec mon chien. Dans la vie de tous les jours il a su se rendre indispensable grâce à ses aptitudes au travail et à son amour du maître (et le mien pour lui !) lesquels, associés à notre soif de connaissances, nous ont amené aussi bien sur troupeau, qu’au mordant ou qu’en Obéissance.

Il nous restait à découvrir le Pistage…

Cette discipline où le chien est seul maître du jeu m’a toujours impressionné : il y a son nez, sa tête, le ciel et la terre…et son complice humain qui ne peut qu’espérer, car lui est impuissant…lui ne sent rien…

Pendant plus d’un an j’ai patienté pour rencontrer notre " professeur ès pistage ", cet homme (pompier de profession), débordant de richesse humaine et de psychologie canine.

Faire débuter un chien de trois ans au pistage laisse beaucoup de personnes sceptiques. Mais notre professeur a voulu voir…et il a vu : notre enthousiasme, notre volonté et les capacités de Théo…et voilà sept mois que nous avons commencé les entraînements !

Autant que Théo je suis une novice, une élève. Il y a des jours où les progrès sont là, et quelquefois, un problème surgit, comme par exemple, au début, je disais " cherche apporte " à Théo, mais il assimilait cet ordre à l’exercice d’odorat et rapport d’Obéissance, en changeant l’ordre de départ, le problème a été réglé.

Il y a eu aussi le problème lié au coup de feu de la présentation. Les premières fois, Théo croyait qu’il devait faire une recherche de malfaiteur et cherchait l’Homme d’Attaque !

…Et puis il y a aussi quelques erreurs de ma part lorsque je m’entraîne seule avec mon chien, comme le jour où un ami avait tracé une piste, j’avais Théo en longe et mon traceur nous suivait de près, à un moment mon chien voulu prendre un angle, mon ami m’assurait que la piste continuait tout droit, que l’angle était plus loin. J’essayais de remettre Théo sur la soi-disant piste, mais celui-ci voulait absolument prendre son angle…jusqu’au moment où mon ami se rendit compte que mon chien avait raison ! ! !

Il a donc bien pris sa piste et l’a terminée, je l’ai félicité plus que de coutume…je m’en suis voulue de ne pas lui avoir fait confiance à cet angle ! et je me suis promis de le suivre les yeux fermés à l’avenir (les yeux de l’homme peuvent se tromper, pas le nez du chien !)

Après cinq mois et demi d’apprentissage, j’ai inscrit Théo à son premier concours, pour voir…pour lui, pour moi, mon stress, énorme, gigantesque…

Il a obtenu son excellent en A, le juge nous a proposé de passer le B…j’ai dit oui, comme ça …pour voir…

Théo a obtenu son excellent là aussi.

Une semaine après nos premières épreuves, nous sommes allés tenter notre deuxième B. Théo a obtenu l’excellent (je l’aime tant, il me donne tant, il me donne tout) et moi, j’ai presque défailli !! le stress, l’attente entre les deux piquets de départ…qui semble interminable, surtout lorsque le chien est hors de vue (de toutes façons, pour ce que j’ose ouvrir les yeux  pour le suivre !)

Maintenant qu’il a eu son A et ses deux B excellents…il nous reste tout à faire, tout à apprendre…il me semble que tout commence là…Je sais que rien ne sera facile, c’est ça le pistage : un jour blanc, un jour noir.

Je ne sais pas jusqu’où nous irons, mais qu’importe ! Je prends tous ces moments passés en compagnie de mon chien comme des cadeaux de la vie…

Recette du pistage façon Jean-Marie Burlet :

Le chien est un chasseur qui utilise son nez dès le plus jeune âge (ne serait-ce que pour trouver les tétines maternelles, dés la naissance).

Le maître est là pour qu’il poursuive dans cette voie (odorat) et non dans la voie de la vue, souvent solution de facilité (surtout que les chiens d’aujourd’hui n’ont plus la nécessité de s’en servir comme auparavant ! hormis ceux de chasse ou les canidés sauvages…).

Entre alors en jeu plusieurs facteurs :

Tout d’abord la motivation, souvent elle est le maître : un comparse tient le chien (chiot la plupart du temps) en laisse, le maître appelle joyeusement son chien, effectue un marquage au sol à quelques mètres du chien, puis le comparse cache le chien (bien excité car il veut rejoindre son humain préféré), le maître en profite pour marcher sur une ligne droite, puis au bout d’une centaine de pas, se cache dans les herbes (jamais derrière quelque chose). Le comparse lâche le chiot au bout de cinq à dix minutes. Celui-ci part automatiquement en direction de là où il a vu son maître pour la dernière fois, après avoir regardé alentour s’il le voit et ne le trouvant pas, il va utiliser son nez pour suivre l’odeur du cher disparu. Quand il le retrouve, le maître doit montrer une grande joie et féliciter chaudement son chien.

Ainsi commence la piste pour un jeune chien, en général.

Parallèlement à l’apprentissage de la piste, il faut éduquer le chien, lui donner de l’obéissance lui apprendre le rapport d’objet (bien séparément de la piste), et lui faire aimer tout cela (pourquoi aller chercher un vulgaire morceau de bois pour une personne qui s’en fiche ?…).

Dans tous les cas : motivation ! motivation !

(La motivation peut être une gourmandise du chien ou son jouet favori…ou toute chose pour laquelle sa passion est grande, et que le maître montre bien au chien avant de partir se cacher avec)

Dans le cas de Théo, qui à l’amour du maître (démesuré) et l’amour de l’objet, nous avons presque tout de suite mis l’objet en bout de piste, et ma petite personne, au départ avec mon chien (moi cachée = panique à bord !).

Si l’on doit motiver son chien, nous pouvons dire aussi que le maître doit l’être également : si l’on n’accepte pas les déplacements, la pluie, la boue, la marche etc.…le pistage n’est pas le sport à choisir ! (eh oui ! il faut que le couple homme - chien soit sportif : pour les pantouflards fanas de canapés…point de salut ! Il faut avoir le cœur à l’ouvrage…et du souffle pour l’alimenter !).

La motivation doit être doublée de patience :

Une bonne fée, même si elle s’est penchée sur la caisse de mise bas de votre chiot (et sur votre berceau !), n’a pas pour autant fait tout le travail !

Il faudra donc laisser le temps au temps pour que le " savoir " s’imprègne en vous et votre chien. Et même sur ce parcours d’apprentissage, de connaissances, il y a des embûches qui peuvent surgir, il faudra donc les vaincre et quelquefois, reculer pour mieux sauter…

Lorsqu’un problème barre votre chemin (cela arrive…hélas…mais faisons contre mauvaise fortune bon cœur !), il faut analyser le pourquoi de la chose (facile à dire !).

Pour Théo, mon Maître es Pistage et moi-même, discutons de chaque piste après (avec ou sans problème), de plus, je note toutes les pistes sur un cahier avec -l’ " avant piste " : motivation, jeux, détente, conflit ou non, obéissance, demoiselle en chaleur pas loin, bref tout ce qui a pu mettre le chien au travail sans faute ou…en faute ! ; -la piste : tracé (angles, longueur), nature du terrain, degré d’humidité, température, vent…, parcours exact du chien sur la piste (du départ à l’arrivée), et -l’ "après piste " : gaîté, tristesse, colère, jeux, récompenses…

En analysant les situations, en essayant de comprendre l’environnement et…son chien, nous allons de l’avant en mettant toutes les chances de notre côté.

En évitant de saturer le chien par exemple : plusieurs pistes par jour…mauvaise idée (dans le cas de Théo, une piste en libre et une en longe par semaine), pistes sous un soleil de plomb…mauvaise idée…

Je pense que si le maître respecte son chien et le comprend, non seulement cela sera réciproque, mais en plus le chien se donnera à fond dans cette entreprise.

Il sera plus volontaire en piste, cherchera, de par son esprit d’initiative aussi, à satisfaire le plus souvent son coéquipier humain (et lui-même puisqu’il aimera travailler), en faisant fi de tous les obstacles, même si parfois, malgré tout, il ne parvient pas au but (ce n’est pas un robot n’est ce pas ? et les voies de l’Odorat sont impénétrables !

Christelle LOUÉ-TRESSE

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